Guillaume Faburel : Pour lutter contre la dévastation, sortons de la métropolisation [WebC]
Crédit photo: Le géographe Guillaume Faburel veut « en finir avec les grandes villes » (futura-sciences.com)
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Pr. Université Lumière Lyon 2, UFR Temps et Territoires
Enseignant à Sciences Po Lyon et Sciences Po Rennes
Chercheur à l’UMR Triangle (CNRS, Ecole normale supérieure de Lyon, Universités Lyon 2 et de Saint Etienne, Sciences Po Lyon)
Coordinateur des Etats généraux de la société écologique post-urbaine :
https://www.post-urbain.org/
Article
https://futura-sciences.com/
(crédit photo: Pierre Antoine Pluquet)
Guillaume Faburel est géographe. Il a notamment publié Métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre, 2018 au Passager clandestin (prix du livre d’écologie politique), Pour en finir avec les grandes villes, 2020, au Passager clandestin et Indécence urbaine.
En février 2023, il publie
"Indécence urbaine.
Pour un nouveau pacte avec le vivant"
L’insoutenable légèreté de l’être urbain. Pour lutter contre la dévastation, sortons de la métropolisation
Raréfaction des ressources, effondrement des écosystèmes, chaos climatique… cette dévastation a une responsabilité première : la métropolisation du monde, l’urbanisation généralisée de la terre. Seuls les intérêts économiques, politiques… et académiques bien implantés s’évertuent à prétendre le contraire. L’équivalent d’une ville comme New York sort de terre chaque mois dans le monde, en France, un département est urbanisé tous les 12 ans, et des villes commencent à s’enfoncer sous le poids du béton.
Face à cet horizon mortifère, par-delà techno-solutionnisme (ex : électro-mobilité), durabilisme (ex : éco-quartiers) et redirection écologique des équipements et friches (ex : agriculture urbaine), recettes au mieux insignifiantes, au pire totalement aggravantes, pas d’autres choix que de décroître en désurbanisant les territoires et surtout en repaysannant la société, donc en relocalisant les activités vitales et surtout en déconcentrant les grandes villes. Ce qui aurait pour autres vertus de décentraliser les pouvoirs largement adossés à la grandeur urbaine et de démarchandiser les relations largement mues par la machine à désirs de la ville-mère.
Le propos prendra largement appui sur Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivant paru chez Climats-Flammarion en mars dernier.
+ photo de Cagacemento, Nemo’s, Milan, 2010